Irrigation

Une source chaude au sud de la Tunisie (le système de refroidissement et les canaux) permettant l'irrigation des cultures de palmiers dattiers dans le désert.

Dans les années 1960 - 1970, la Tunisie effectuait des forages d'eau froide dans le sud tunisien pour irriguer les oasis et les nouvelles plantations de palmiers-dattiers. Mais dans les 20 dernières années, cette eau s'est raréfiée et l'eau est venue à manquer, poussant progressivement le gouvernement tunisien et le ministère de l'agriculture à effectuer des forages plus profonds.

L'eau est puisée à environ 800 à 1000 mètres de profondeur.

L'eau extraite du sol est alors plus chaude (environ 60°C) et nécessite d'être refroidie. L'eau est vitale pour la culture des palmiers-dattiers, mais la culture de ces derniers dans le sud tunisien est également vitale car elle permet de ralentir l'avancée du désert.

Avant d'être mélangée avec l'eau des puits artésiens, l'eau extraite des profondeurs passe pas des refroidisseurs d'eau. Ce sont de hautes structures en béton et en acier où l'eau est pompée tout en haut puis tombe sur les étages en bois qui permettent de créer des gouttelettes qui permettent à l'eau de refroidir plus rapidement.

La structure ne comporte que deux murs pleins opposés, les deux autres façades, sans murs, laissant passer le vent. 

Ces système d'extraction de l'eau sont visibles à Souk Lahad entre autres, près de Kebili et Douz.

Ces sources chaudes se situent tout près de Chott el Jérid, sur la route de Tozeur à Kebili.

Les "Rochers de Sable" sont également tout proche.

Les structures sont accessibles au public gratuitement. Il est possible de tenter d'y tremper un pied (ou tout entier pour les plus courageux) mais pour ma part, je n'ai tenté que le bout des doigts en plein mois d’août!

De là-haut, il est possible de voir les canalisations qui emmènent l'eau dans les cultures alentours ainsi que d'autres structures similaire toutes proches.

Pour les habitant, elles servent également de lavoir pour le linge et de hammam.